Vente Château Saint-Viâtre (41210)

Ref.4451 : Magnifique château des XVIIe et XIXe siècles à restaurer à vendre dans le Loir-et-Cher.
Dans le Loir et Cher, en région Centre, au cœur de la Sologne des étangs, se dresse ce somptueux joyau architectural, entouré de vastes étendues boisées et de plans d’eau.
Située sur une agréable commune de quelques 1.200 âmes offrant les principaux commerces et services de nécessité (supermarché, boulangerie, école maternelle, collège…), la propriété jouit d’une situation très privilégiée dans le triangle d’or de la Sologne et incarne à la fois l’élégance classique et le charme plus agreste Solognot.
Elle est à proximité des villes de ROMORANTIN LANTHENAY et de LAMOTTE BEUVRON, avec leur gare SNCF qui sont respectivement à 25 km et 15 km de la propriété. L’autoroute la plus proche, la A71, est à 14 km et PARIS est joignable en voiture en moins de 2h00 (160 km).
Orléans et Blois, respectivement capitales régionales du Loiret et du Loir et Cher et villes d’importance économique, culturelle et historique ne sont distantes que d’une quarantaine de kilomètres.

La Sologne des Etangs, véritable trésor naturel au cœur de la France à moins de 2h00 de Paris, est une région d'une beauté envoûtante et sauvage, où la nature règne en maître. Connue pour ses innombrables plans d'eau, la Sologne est souvent décrite comme un paradis pour les amoureux de la faune, de la flore et du calme absolu. Ce territoire, empreint de mystère et de sérénité, offre un cadre exceptionnel pour ceux qui recherchent un retour aux sources.

Bien qu’ayant conservé quelques traits caractéristiques de l’époque médiévale, ce château est un exemple emblématique de l’architecture aristocratique du XVIIIe siècle qui incarne la noblesse discrète et raffinée des châteaux solognots.
C’est après avoir franchi le pont- dormant, dépassé les deux pavillons d’entrée et traversé la cour, que l’on accède au château.
Constitué d’un corps de logis rectangulaire à 7 travées sur deux niveaux, surmonté d’un troisième niveau ajouré de lucarnes et flanqué de deux pavillons, il est rythmé par une organisation symétrique des ouvertures. Au centre, la porte d’entrée est surmontée d’un fronton triangulaire doublé, percé d’un œil de bœuf et coiffé d’un mascaron. Sur le fronton de l’aile Est se trouve un écusson suivi d’un cartouche où l’on peut lire "tout par labeur".

Les façades en briques rouges de pays contrastent avec les encadrements en pierre de taille en tuffeau créant un jeu de texture et de couleur. La haute toiture en ardoise à 4 pans du logis, couronnée d’un épi de faitage et membron en zinc finement décorés, vient apporter toute la majesté de ce remarquable édifice.

Orientée Nord/Est Sud/Ouest, la bâtisse déploie une surface habitable d’environ 800 m² ainsi répartie :

Au rez-de-chaussée : entrée avec imposant escalier en pierres monumentales, dallage à cabochons au sol, wc indépendants et un rangement. Vers l’Est, une salle de billard (48.5 m², HSP (hauteur sous plafond) : 4.5 m) avec une splendide bibliothèque en galerie (boiseries murales, dallage a cabochon, cheminée en marbre) et un vaste salon (77 m², HSP 4.6 m) (boiseries murales, parquet à bâtons rompus, cheminée en marbre). Vers l’Ouest, un bureau, une chambre (34.4 m², HSP 4.4 m) (cheminée, parquet à bâtons rompus) avec son cabinet de toilette, une salle à manger (50.7 m², HSP 4.8 m) (boiseries murales, parquet à bâtons rompus, cheminée), un débotté et une pièce abritant la pompe d’alimentation en eau du château.

Au premier étage : vaste palier suivi d’un couloir qui dessert, vers l’Est, 4 chambres avec leur cabinet de toilette et pour certaines, une antichambre. wc indépendant. Vers l’Ouest, 4 autres chambres avec, pour certaines avec cabinet de toilette et antichambre. On retrouve à cet étage de belles cheminées en marbre et des parquets (droit et point de Hongrie). Au dessus des deux pavillons se trouvent des greniers.

Au second étage, uniquement dans le corps de logis : un long couloir dessert, de part et d’autre, 8 chambres avec cabinets de toilette ou anti-chambres, des pièces de rangement, une lingerie, et des wc.

Au-dessus se trouve un grenier.

Le château nécessitera une restauration intégrale importante pour lui redonner son faste d’antan. Il a cependant conservé toute son authenticité et de nombreux éléments décoratifs d’époque qui en font tout son intérêt.
D’innombrables projets sont permis sur ce somptueux château qui n’attend que l’âme déterminée et entrepreneuriale d’un érudit de l’histoire et de l’architecture pour reprendre vie.


À l’entrée du château, au Sud, dans les murs d’enceinte originels, se dressent deux tours quadrangulaires qui s’imposent telles des sentinelles, gardiennes des lieux. Toutes deux sont bâties en briques avec chaînage et encadrement en pierres de taille, sous ardoises.
L’une d’elles abrite la chapelle, tandis que la seconde abrite un logement de gardien (environ 150 m²) constitué d’un séjour (37 m²) avec cheminée et d’une cuisine au rez-de-chaussée. Au premier étage, se trouvent deux chambres, dont l’une (22.3 m²) avec une antichambre, et une salle de bains (7.4 m²). Au second, se trouvent trois chambres et une salle de bains. Ce logement est dans un bon état apparent et dispose d’une alimentation en eau par le puit, d’un chauffage central électrique et d’un système d’assainissement indépendant.

Dans le prolongement du château, à l’Ouest, se trouvent de vastes communs, continus, en briques sous tuile de pays. Formant un « L », ils viennent comme recréer une ceinture protectrice à l’Ouest du château répondant ainsi à l’étang leur faisant front côté Est. Ils comprennent :
L’ancienne cuisine du château ;
Un escalier de service donnant accès au château depuis pavillon Ouest ;
Diverses pièces de rangement ;
De belles écuries ;
Un ancien logement de palefrenier et grenier à l’étage ;
Des garages ;
Une ancienne étable, ou « vacherie » ;
Un ancien pigeonnier, transformé en château d’eau, qui contribuait autrefois à l’alimentation en eau d’un potager ainsi que des pelouses. Un bélier hydraulique, situé en contrebas de l’étang, permettait la remontée de l’eau ;
Un atelier ;
Un ancien chenil ;
Diverses autres dépendances désormais esclaves d’une végétation ayant repris tous ses droits.

Les murs des communs semblent sains pour la plupart, mais les toitures présentent d’importants dommages et attendent d’être sauvées par ce même esprit intrépide que pour le château, qui s’adonnerait à leur restauration.

Depuis la petite voie communale qui borde l’étang et le bassin d’alimentation des anciennes douves, le décor enchanteur, formé par l’ordonnance des bâtiments et de leurs extérieurs, ne laisse pas indifférent. Un pont dormant, achevé par deux colonnes en pierre, permet l’accès à une avant cour menant soit aux communs soit à la cour d’honneur. Veillée par les deux tours, reliées entre elles par un mur d’enceinte, la cour d’honneur est sublimée par la vue sur l’étang et un aménagement paysager judicieux qui vient donner un aspect travaillé, contrastant avec le parc à l’anglaise où l’on a laissé libre cours à la nature côté Nord. Les communs, quant à eux, forment une cour plus discrète sans nullement perturber l’intimité propre aux extérieurs nobles du château.
En face du château, dans la perspective du pont, de l’autre côté de la route, une magnifique allée parfaitement rectiligne donne une profondeur des plus agréables au château. Au Nord, se dresse une épaisse forêt constituée majoritairement de feuillus qui offre un décor beaucoup plus mystérieux et très représentatif de la Sologne où la faune et la flore s’y plaisent sans nul doute.
Enfin à l’Est, un somptueux étang d’une surface cadastrale d’environ 4.68 hectares vient magnifier le domaine et contribue à faire écho à l’harmonie entre l’architecture et la nature environnante. L’ensemble s’étend sur une entité foncière de près de 50 hectares.

Cabinet LE NAIL – Loiret - Sologne – M. Baudouin LE GRELLE : 02.43.98.20.20
Baudouin LE GRELLE, EI, inscrit au registre Spécial des Agents Commerciaux, sous le numéro 917 712 358.
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