Vente Château Le Mans (72000)
- château
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- LE MANS (72000)
- 990 000 €
- Honoraires à la charge du vendeur
- Réf. : 4055
- Surface : 400 m²
- Surface du terrain : 12.78 ha
- pièces : 9
Réf.4055: EXCEPTIONNEL MANOIR DU XVe siècle CLASSE MONUMENT HISTORIQUE DANS LA SARTHE.
Le manoir est édifié dans la campagne sarthoise dans un site paisible et agréable à environ un kilomètre du village qui assure les premiers services (boulangerie, épicerie) On y accède à partir de ce village par une petite route sur laquelle prend une allée de terre qui conduit à la propriété. Le Mans, ville universitaire dynamique à 20 km offre une vie culturelle et toutes les facilités de transport. Cette région est devenue le refuge des parisiens en mal d’espaces mais souhaitant toutefois aisément pouvoir rejoindre la capitale. De plus, la proximité de l’étoile autoroutière que constituent les autoroutes A28 (Rouen-Bordeaux), A11 (Paris-Nantes), A81 (Paris-Rennes) offre de faciles perspectives d’évasion ou de rassemblement familial et amical.
Une recherche historique approfondie, réalisée à I 'initiative des propriétaires, a permis de retracer I'histoire de cet édifice qui fut le centre d'une importante seigneurie jusqu'à la Révolution Française.
Appartenant à I'ancienne province du Maine, le domaine était, à I 'origine, un site protégé, cerné de marais que I 'homme transforma en terres labourables qui constituèrent peu à peu une vaste réserve seigneuriale autour du manoir.
En 1261, une première mention du lieu est faite dans un acte passé entre le chapitre de l'église cathédrale Saint-Julien du Mans et Jean de Luminier, en présence du suzerain du fief du même nom.
En 1393, Jeanne Cordeau, héritière du fief, épousait Olivier Ier Moreau à qui elle apporta en dot son domaine. En 1417, Olivier II Moreau épousa Agnès du Pont-Aubevoye. Leur fils Olivier III épousa, en premières noces en 1438, Julienne de la Baussonnière puis, en seconde noces en 1453, Ambroise du Bouchet. Leur fils aîné, Jean Ier, devint seigneur des lieux.
Bien qu'aucun auteur ne se prononce à ce sujet, la construction de I 'actuel manoir pourrait s'inscrire dans cette période du troisième quart du XVe siècle. Cependant il est possible qu'il ait été édifié par Jean Ier après son mariage en 1469.
Après son union en 1545 avec Louise de Féchal, François Ier Moreau, petit fils de Jean Ier, fut assigné pour prouver qu'il était officier du Roi, homme d'arme dans la compagnie du seigneur du Lude. Des reconnaissances successives de la part des Rois de France I 'incitèrent à agrandir sa demeure et à aménager un nouvel oratoire.Pendant quatre siècles, le manoir restera dans la famille de la première propriétaire, Jeanne Cordeau, et ne subira aucune transformation significative.
François II Moreau se maria en 1571. Il perdit son domaine en 1597 mais le racheta presqu'aussitôt grâce à la vente d'une partie de ses terres.
Il fit confirmer ses titres de noblesse de chevalier en 1622. Le manoir passa ensuite à son fils François III Moreau qui le transmit à son fils René Moreau qui se fit inscrire en 1689 au rôle de ban et de I 'arrière ban de la sénéchaussée du Maine.
Son fils, Félix, hérita du domaine puis le transmit à son tour à son fils, Charles Félix. Lorsque celui-ci mourut, semble-t-il dans la misère et après une vie de débauche, en 1787,le manoir fut transmis à sa sœur qui avait épousé Louis-Joseph de Cacquerai de Beauclos. Leurs enfants vendirent le domaine au début du XIXe siècle à des propriétaires voisins.
En 1804, la famille Cailleau devint propriétaire. Leur dernière héritière laissa à sa mort, en 1880, le domaine à sa nièce, Madame de La Vigerie. En 1895, le domaine fut divisé et revendu à des cultivateurs, les familles Le Breton puis Pasquier.
Devenu alors une simple exploitation agricole le manoir a atteint le XXe siècle en très mauvais état mais avec toute son authenticité d’origine, ce qui a permis aux actuels propriétaires avec l’aide des monuments historiques de conduire une restauration exceptionnelle.
Le manoir de la Poissonnière typique de I 'architecture gothique de la fin du XVe siècle est protégé par des douves que l'on franchit par un pont dormant en pierre et bois.
La façade principale du manoir, orientée à I 'Est, est flanquée d'une tourelle octogonale qui renferme I 'escalier à vis en pierre. Trois travées de grandes baies à meneaux surmontées de hautes lucarnes éclairent cette façade.
Le gros oeuvre a bénéficié d’une restauration très soignée et complète. L’intérieur reste à aménager. L'enduit extérieur laisse apparaître par endroit des pierres de roussard dont ce manoir est construit.
Il est établi sur un plan rectangulaire de 25,5 mètres de longueur et 9,5 mètres de largeur et comporte deux niveaux (200 m² environ chacun) de trois grandes salles principales surmontés de hauts combles. Ces salles sont ornées de cheminées monumentales en pierre et éclairées de grandes baies à coussièges (banc de pierre). Les plafonds sont en chêne à la française. D’intéressantes et élégantes sculptures de pierre subsistent.
Une tour accolée au pignon Sud du logis abrite une chapelle voûtée sur croisée d'ogives . Cette chapelle qui date du XVIe siècle, a conservé d'intéressantes fresques.
L'ensemble présente une qualité architecturale impressionnante, tous les éléments décoratifs qui ont pu être sauvés ont été restaurés.
Des communs datant du XVIIe siècle encadrent la cour abritant :
- une très confortable maison d'habitation soigneusement restaurée servant d’habitation aux propriétaires pendant la restauration du manoir. Elle comporte :
. Au rez-de-chaussée : une vaste salle de séjour carrelée avec cuisine, arrière cuisine, wc, lave-mains.
. A l’étage : 3 chambres, 3 salles d'eau avec douche et w-c. Dont une formant une suite avec son dressing et son espace bureau.
Ce logement se prolonge par un vaste espace actuellement à usage de grange (90 m²) et atelier, dont l’aménagement en habitation avait été envisagé par les propriétaires. Faisant face à la maison, un joli bâtiment abrite la chaufferie, 2 grande remises (20 et 29 m²), un garage (33 m²).
- Divers bâtiments à usage de remises.
D’une surface de 12 ha 78 a 14 ca et traversé par un ruisseau, le terrain assure au manoir un environnement agréable. Les boisements d’essences diverses (5 ha environ), la cour avec ses douves, ses prés pouvant accueillir des chevaux (3 ha environ), offrent des lieux aux atmosphères variées, qui constituent avec la campagne environnante un bel écrin à ce joyau architectural.
Le manoir est édifié dans la campagne sarthoise dans un site paisible et agréable à environ un kilomètre du village qui assure les premiers services (boulangerie, épicerie) On y accède à partir de ce village par une petite route sur laquelle prend une allée de terre qui conduit à la propriété. Le Mans, ville universitaire dynamique à 20 km offre une vie culturelle et toutes les facilités de transport. Cette région est devenue le refuge des parisiens en mal d’espaces mais souhaitant toutefois aisément pouvoir rejoindre la capitale. De plus, la proximité de l’étoile autoroutière que constituent les autoroutes A28 (Rouen-Bordeaux), A11 (Paris-Nantes), A81 (Paris-Rennes) offre de faciles perspectives d’évasion ou de rassemblement familial et amical.
Une recherche historique approfondie, réalisée à I 'initiative des propriétaires, a permis de retracer I'histoire de cet édifice qui fut le centre d'une importante seigneurie jusqu'à la Révolution Française.
Appartenant à I'ancienne province du Maine, le domaine était, à I 'origine, un site protégé, cerné de marais que I 'homme transforma en terres labourables qui constituèrent peu à peu une vaste réserve seigneuriale autour du manoir.
En 1261, une première mention du lieu est faite dans un acte passé entre le chapitre de l'église cathédrale Saint-Julien du Mans et Jean de Luminier, en présence du suzerain du fief du même nom.
En 1393, Jeanne Cordeau, héritière du fief, épousait Olivier Ier Moreau à qui elle apporta en dot son domaine. En 1417, Olivier II Moreau épousa Agnès du Pont-Aubevoye. Leur fils Olivier III épousa, en premières noces en 1438, Julienne de la Baussonnière puis, en seconde noces en 1453, Ambroise du Bouchet. Leur fils aîné, Jean Ier, devint seigneur des lieux.
Bien qu'aucun auteur ne se prononce à ce sujet, la construction de I 'actuel manoir pourrait s'inscrire dans cette période du troisième quart du XVe siècle. Cependant il est possible qu'il ait été édifié par Jean Ier après son mariage en 1469.
Après son union en 1545 avec Louise de Féchal, François Ier Moreau, petit fils de Jean Ier, fut assigné pour prouver qu'il était officier du Roi, homme d'arme dans la compagnie du seigneur du Lude. Des reconnaissances successives de la part des Rois de France I 'incitèrent à agrandir sa demeure et à aménager un nouvel oratoire.Pendant quatre siècles, le manoir restera dans la famille de la première propriétaire, Jeanne Cordeau, et ne subira aucune transformation significative.
François II Moreau se maria en 1571. Il perdit son domaine en 1597 mais le racheta presqu'aussitôt grâce à la vente d'une partie de ses terres.
Il fit confirmer ses titres de noblesse de chevalier en 1622. Le manoir passa ensuite à son fils François III Moreau qui le transmit à son fils René Moreau qui se fit inscrire en 1689 au rôle de ban et de I 'arrière ban de la sénéchaussée du Maine.
Son fils, Félix, hérita du domaine puis le transmit à son tour à son fils, Charles Félix. Lorsque celui-ci mourut, semble-t-il dans la misère et après une vie de débauche, en 1787,le manoir fut transmis à sa sœur qui avait épousé Louis-Joseph de Cacquerai de Beauclos. Leurs enfants vendirent le domaine au début du XIXe siècle à des propriétaires voisins.
En 1804, la famille Cailleau devint propriétaire. Leur dernière héritière laissa à sa mort, en 1880, le domaine à sa nièce, Madame de La Vigerie. En 1895, le domaine fut divisé et revendu à des cultivateurs, les familles Le Breton puis Pasquier.
Devenu alors une simple exploitation agricole le manoir a atteint le XXe siècle en très mauvais état mais avec toute son authenticité d’origine, ce qui a permis aux actuels propriétaires avec l’aide des monuments historiques de conduire une restauration exceptionnelle.
Le manoir de la Poissonnière typique de I 'architecture gothique de la fin du XVe siècle est protégé par des douves que l'on franchit par un pont dormant en pierre et bois.
La façade principale du manoir, orientée à I 'Est, est flanquée d'une tourelle octogonale qui renferme I 'escalier à vis en pierre. Trois travées de grandes baies à meneaux surmontées de hautes lucarnes éclairent cette façade.
Le gros oeuvre a bénéficié d’une restauration très soignée et complète. L’intérieur reste à aménager. L'enduit extérieur laisse apparaître par endroit des pierres de roussard dont ce manoir est construit.
Il est établi sur un plan rectangulaire de 25,5 mètres de longueur et 9,5 mètres de largeur et comporte deux niveaux (200 m² environ chacun) de trois grandes salles principales surmontés de hauts combles. Ces salles sont ornées de cheminées monumentales en pierre et éclairées de grandes baies à coussièges (banc de pierre). Les plafonds sont en chêne à la française. D’intéressantes et élégantes sculptures de pierre subsistent.
Une tour accolée au pignon Sud du logis abrite une chapelle voûtée sur croisée d'ogives . Cette chapelle qui date du XVIe siècle, a conservé d'intéressantes fresques.
L'ensemble présente une qualité architecturale impressionnante, tous les éléments décoratifs qui ont pu être sauvés ont été restaurés.
Des communs datant du XVIIe siècle encadrent la cour abritant :
- une très confortable maison d'habitation soigneusement restaurée servant d’habitation aux propriétaires pendant la restauration du manoir. Elle comporte :
. Au rez-de-chaussée : une vaste salle de séjour carrelée avec cuisine, arrière cuisine, wc, lave-mains.
. A l’étage : 3 chambres, 3 salles d'eau avec douche et w-c. Dont une formant une suite avec son dressing et son espace bureau.
Ce logement se prolonge par un vaste espace actuellement à usage de grange (90 m²) et atelier, dont l’aménagement en habitation avait été envisagé par les propriétaires. Faisant face à la maison, un joli bâtiment abrite la chaufferie, 2 grande remises (20 et 29 m²), un garage (33 m²).
- Divers bâtiments à usage de remises.
D’une surface de 12 ha 78 a 14 ca et traversé par un ruisseau, le terrain assure au manoir un environnement agréable. Les boisements d’essences diverses (5 ha environ), la cour avec ses douves, ses prés pouvant accueillir des chevaux (3 ha environ), offrent des lieux aux atmosphères variées, qui constituent avec la campagne environnante un bel écrin à ce joyau architectural.
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