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Château Renaissance et du XVIIIe, forte empreinte historique Napoléonienne, proche de Chaumont (52)
- CHAUMONT (52000)
- 1 590 000 €
- Honoraires à la charge du vendeur
- Réf. : 4464
Ref.4464 : Magnifique château Monument Historique à vendre en Haute-Marne.
Ce château, édifice majeur de la région, se trouve en Haute-Marne (52), entre Champagne et Lorraine, dans un village rural, au cœur de la vallée de la Sueurre, dominée par deux collines boisées. Un œil averti remarquera, de l’extérieur, sa porterie en pierre à bossage, où s’encastrent les flèches de l’ancien pont-levis. Cette porterie est ornée d’une façade en pierre sculptée caractéristique de la seconde Renaissance française. Seule l’entrée piétonne est utilisée de nos jours, tandis que l’entrée principale se fait par la grille d’honneur à travers le parc. A la sortie du village, à seulement 500 mètres environ, un supermarché facilite les besoins du quotidien, tandis que la ville de Chaumont, avec ses nombreux commerces et services, est accessible en 20 minutes (24 km). L'autoroute A5 se situe à une demi-heure, permettant de rejoindre Paris en 3 heures. Les aéroports les plus proches sont Strasbourg (230 km), Bâle-Mulhouse (250 km), et Lyon (325 km).
Idéalement placé sur la route des abbayes et châteaux de Haute-Marne, le château offre un accès privilégié à des sites historiques renommés, comme l'Abbaye de la Crête ou l'Abbaye des Sept Fontaines. À proximité, vous pourrez profiter d’un golf 9 trous à Arc-en-Barrois (48 km) et de plusieurs centres équestres, le plus proche étant à 15 km. De plus, de nombreuses activités touristiques enrichissent les environs : le Domaine des Trois Forêts (Center Parcs), Colombey-les-Deux-Églises avec la Boisserie, résidence familiale du Général de Gaulle, et le mémorial Charles de Gaulle.
La rue principale du village passe devant la porterie, sans générer de nuisances sonores car les pièces du rez-de-chaussée sont dotées de double fenêtrage, comme cela se faisait sous Louis XV, et les chambres donnent sur la cour d’honneur, coté parc.
Sa façade défensive sobre n’attire pas l’œil mais supporte un rez-de-jardin entièrement vouté en croisées d’ogives du XVIe siècle.
Les ornements représentent un témoignage émouvant de la période Louis XV. Ajouté à cela, la superposition de différents styles architecturaux, du Moyen Âge au XIXe , le siècle de l’industrie, et vous aurez là un plongeon dans les strates de l’histoire qui ne manquera pas d’aiguiser votre curiosité.
La porterie qui donne sur la route n’est plus guère utilisée. L’entrée se fait aujourd’hui par la cour d’honneur gravillonnée qui donne sur le parc.
La façade, côté cour d‘honneur, vient d’être ravalée dans les règles de l’art ; ce qui rajoute encore de la superbe a ce vaste château d’environ 1400 m² habitables.
Le rez-de-chaussée et le 1er étage offrent une surface habitable d’environ 740 m² chacun, avec une hauteur sous plafond d’environ 4,5 mètres.
Au rez-de-chaussée, en pénétrant par la porte principale, on accède à l’intérieur de la porterie. Vous y remarquerez une mosaïque aux tesselles d’or au plafond et des fresques d’ancres marines.
A gauche, un vestibule avec départ de l’escalier d’honneur du Ier empire en bois qui mène au 1er étage.
Dans le prolongement du vestibule : la salle à manger d’honneur ; un bel espace noble entièrement boisé au naturel (env. 55 m2), orné d’une imposante cheminée rocaille Louis XV et de beaux vaisseliers. Au plafond, une croix de Malte en gypse.
Plus loin, un salon vouté en croisées d’ogives, souligne un trait d’architecture, caractéristique du Moyen-Age. Les parquets sont à chevrons comme dans tout le château. Une double porte donne accès à la souillarde pour la vaisselle avec son évier en pierre et zinc.
De la salle voutée, qui fait office de salon de réception aujourd’hui, on accède au vestibule d’honneur du XVIIIe siècle avec son escalier en pierre blanche lorraine et sa rampe en fer forgé signée Jean Lamour, puis en enfilade, le grand salon Louis XV qui se situe dans l’aile gauche. Tout ici n’est que boiseries et riches décorations comme ces fresques de cornes d’abondance. On remarque, là aussi, une très belle cheminée Louis XV, de style rocaille, et un double fenêtrage.
Le Grand salon est prolongé par un autre salon, dit « salon aux oiseaux», entièrement en boiseries Louis XV et orné d’une cheminée rocaille en marbre blanc. Il est décoré d’un mobilier d’époque Restauration et d’un billard français (Charles X). Les plaques de cheminée sont toutes aux armes de Guillaume Tavernier de Boullonge, trésorier de l’extraordinaire des guerres de Louis XV, qui a fait reconstruire le château en 1766.
La tour Sud abrite sous sa voute en berceau (ancienne chapelle du château) un wc et une lingerie avec cheminée.
Passé la salle à manger du personnel (prévue pour 15 personnes) qui jouxte la cuisine, vous parviendrez dans une pièce étonnante à la blancheur éclatante. Cette laiterie, tout en pierre sculptée, se devait d’être d’une propreté irréprochable. Elle est richement décorée d’une collection de cuivres et d’étains (*).
Plus loin, on arrive dans la tour carrée Nord abritant une pièce voutée (on est là, tout comme dans la cuisine, la salle à manger d’honneur et le salon qui la jouxte, dans l’ancien corps de logis du moyen âge) qui servait de salle des gardes. De là un escalier en vis en pierre mène au 1 er étage. L’aile droite présente une série de salons au rez-de-chaussée, une cuisine d’été et un wc à laquelle on accède par une porte extérieure qui donne sur la cour des communs.
Dans l’aile gauche, après avoir emprunté l’entrée protégée par une belle marquise, vous découvrirez à l’étage la chambre dite de Napoléon. La petite histoire dit qu’il y aurait passé une nuit ! Cette chambre, aux dimensions généreuses, possède des boiseries et une alcôve Louis XV qui s’intègre harmonieusement avec du mobilier, une cheminée et un trumeau du premier empire. C’était la chambre du Duc Decrès. De son cabinet de travail avoisinant, se dégage une note chaleureuse, grâce à un papier peint dit « en Abeilles » aux tons jaunes pâle. L’atmosphère est ici presque « intimiste », malgré le poids de l’histoire qu’elle renferme. On peut imaginer que le volet maritime de la campagne d’Egypte ait été élaboré dans cette pièce….
Derrière l’alcôve, un cabinet de toilette et un escalier dérobé vers une chambre de domestique en entresol.
Toujours à l’étage, une salle de bains donne sur un couloir qui s’étire en longueur pour desservir la chambre du Duc, son cabinet de travail et un palier qui ouvre sur une bibliothèque. Les cartes marines du Duc Decrès apportent une touche d’exotisme dans ce lieu dédié aux voyages, à l’exploration.
Exploration que vous pourrez prolonger en empruntant le couloir qui part de la bibliothèque et qui dessert la chambre et le salon du Duc D’Albufera.
L’étage de la tour Sud comprend deux chambres dont l’une avec de belles boiseries Louis XV et une alcôve, une salle de bain et un wc.
Plus loin, sur le palier de l’escalier d’honneur, qui conduit à l’entrée principale, vous buterez sur une imposante porte cloutée, gainée de cuir, qui marque le passage vers les appartements de la Duchesse Decrès. Un appartement, avec vue sur le parc, lui été entièrement dédiée avec une suite complète : chambre avec boiseries Louis XV et cheminée rocaille de marbre blanc, porte dérobée sur un dressing, (ancien passage dissimulé) cabinet de travail avec cheminée, salle de bains avec wc, salon avec boiseries Louis XV et cheminée rocaille, puis une chambre en boiseries donnant sur une petite salle de bain. Dans cet espace intime, à l’échelle du lieu, les boiseries louis XV et une porte dérobée se prêtent au jeu d’intrigues romanesques.
Il n’en est pas de même avec les appartements du Marquis de Bonnevilliers, situés dans l’aile droite. Composée d’un grand salon et d’une chambre suivie d’une salle de bain avec wc dans la galerie, cette suite est marquée d’une empreinte plus masculine.
D’autres pièces, notamment dans les tours et au rez-de-chaussée, côté Nord, dont une cuisine d’été, constituent le tout ou presque.
En effet, nous nous arrêterons la pour laisser encore un peu de place à la surprise quand vous découvrirez toutes les pièces de ce château qui en compte plus de 35. Quelques minutes vous seront nécessaires pour vous situer dans cette demeure d’exception, chargée de la grande et de la petite histoire ; celle des anecdotes qui ne manqueront pas de surgir ou encore celle des invisibles, peuple de domestiques, dont on retrouve la trace émouvante au grenier….
* : le mobilier n’est pas compris dans la vente.
Les dépendances comprennent : boulangerie, bucher, grande grange, deux écuries, sellerie, un logement de service à l’étage, remise à voitures, atelier, vacherie, bucher poulailler, pigeonnier. Les plafonds de l’écurie sont récents mais le reste des pièces est en état d’origine. La chaudière au bois des écuries, révisée en 2021, devra être relancée.
La maison du gardien, sur caves voutées, se compose d’un séjour avec cuisine, de trois chambres, d’une salle de bain et de deux chambres à l’étage. Elle est chauffée par une chaudière fioul et dispose d’un potager avec remise à outils et d’un chenil.
A l’extrémité Sud du domaine, se trouve l’imposante grille d’honneur, récemment restaurée. Laissons-nous guider par le tintement léger de la rivière Sueurre, qui parcoure le domaine, et pénétrons dans le parc. En remontant un agréable chemin en sous-bois, dits « des 3 sources », vous emprunterez trois ponts qui enjambent plusieurs bras de la rivière. Vous laisserez sur la droite un étang aux eaux immobiles et sombres qui contrastent avec le frémissement, en aval, d’une petite cascade. Une ancienne gloriette, témoin d‘un passé, lui aussi glorieux, jouxte un ancien vivier, autrefois empoisonné. En remontant l’allée cavalière vers le château, la fraîcheur des grands arbres vous fera oublier un instant la canicule.
D’autres n’en auront que faire, comme ses enfants piailleurs qui pourraient s’éclabousser et jouer sur la plage aménagée à leur intention au bord de la Sueurre. Plus loin, un ancien théâtre de verdure en demi-cercle, occupe l’emplacement du jardin renaissance bordé par deux tourelles et une roseraie. Un pigeonnier, droit comme un I, fait office de point de ponctuation minéral dans un environnement végétal. Le parc à l’anglaise marrie bois (environ 1,5 hectares), prairies, rivières et sources. Il est clos d’un mur en pierre et d’un grillage. En surplomb, avec la façade du château dans le dos, on devine les vestiges d’une orangerie construite en 1830. Un cadran solaire trône au milieu de la cour d’honneur. Tourné vers son parc dessiné en 1855 pour la Princesse Mathilde, le domaine s’étendait autrefois jusqu’à la forêt qu’on aperçoit au loin. Des bosquets d’arbres bordent de chaque côté une pelouse en pente douce, prolongée par des prés bucoliques. Aucune balafre de la modernité ne vient perturber ce paysage immuable, digne d’une peinture d’un William Turner posthume. De toutes les chambres qui donnent sur la façade Sud-Est, vous vous laisserez entrainer par la vue et une atmosphère délicieusement romantique, peuplée de rêveries et d’aubes automnales.
L’ensemble offre une contenance totale de 4ha 73a 60ca.
Cabinet LE NAIL – Aube - M. Michel FLOIRAT : 02.43.98.20.20
Michel FLOIRAT, EI, inscrit au Registre Spécial des Agents Commerciaux sous le numéro 404 179 657.
Nous vous invitons à consulter notre site internet Cabinet Le Nail ( www.cabinetlenail.com ) pour parcourir nos dernières annonces ou en savoir plus sur ce bien
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur : www.georisques.gouv.fr
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Château Renaissance et du XVIIIe, forte empreinte historique Napoléonienne, proche de Chaumont (52)
- CHAUMONT (52000)
- 1 590 000 €
- Honoraires à la charge du vendeur
- Réf. : 4464
- Type de bien : château
- Surface : 1400 m²
- Surface du terrain : 4.74 ha
- Nombre de pièces : 36
- Nombre de chambres : 13
- Nombre de salle de bain : 5
- Nombre de salle d'eau : 1
Ref.4464 : Magnifique château Monument Historique à vendre en Haute-Marne.
Ce château, édifice majeur de la région, se trouve en Haute-Marne (52), entre Champagne et Lorraine, dans un village rural, au cœur de la vallée de la Sueurre, dominée par deux collines boisées. Un œil averti remarquera, de l’extérieur, sa porterie en pierre à bossage, où s’encastrent les flèches de l’ancien pont-levis. Cette porterie est ornée d’une façade en pierre sculptée caractéristique de la seconde Renaissance française. Seule l’entrée piétonne est utilisée de nos jours, tandis que l’entrée principale se fait par la grille d’honneur à travers le parc. A la sortie du village, à seulement 500 mètres environ, un supermarché facilite les besoins du quotidien, tandis que la ville de Chaumont, avec ses nombreux commerces et services, est accessible en 20 minutes (24 km). L'autoroute A5 se situe à une demi-heure, permettant de rejoindre Paris en 3 heures. Les aéroports les plus proches sont Strasbourg (230 km), Bâle-Mulhouse (250 km), et Lyon (325 km).
Idéalement placé sur la route des abbayes et châteaux de Haute-Marne, le château offre un accès privilégié à des sites historiques renommés, comme l'Abbaye de la Crête ou l'Abbaye des Sept Fontaines. À proximité, vous pourrez profiter d’un golf 9 trous à Arc-en-Barrois (48 km) et de plusieurs centres équestres, le plus proche étant à 15 km. De plus, de nombreuses activités touristiques enrichissent les environs : le Domaine des Trois Forêts (Center Parcs), Colombey-les-Deux-Églises avec la Boisserie, résidence familiale du Général de Gaulle, et le mémorial Charles de Gaulle.
La rue principale du village passe devant la porterie, sans générer de nuisances sonores car les pièces du rez-de-chaussée sont dotées de double fenêtrage, comme cela se faisait sous Louis XV, et les chambres donnent sur la cour d’honneur, coté parc.
Sa façade défensive sobre n’attire pas l’œil mais supporte un rez-de-jardin entièrement vouté en croisées d’ogives du XVIe siècle.
Les ornements représentent un témoignage émouvant de la période Louis XV. Ajouté à cela, la superposition de différents styles architecturaux, du Moyen Âge au XIXe , le siècle de l’industrie, et vous aurez là un plongeon dans les strates de l’histoire qui ne manquera pas d’aiguiser votre curiosité.
La porterie qui donne sur la route n’est plus guère utilisée. L’entrée se fait aujourd’hui par la cour d’honneur gravillonnée qui donne sur le parc.
La façade, côté cour d‘honneur, vient d’être ravalée dans les règles de l’art ; ce qui rajoute encore de la superbe a ce vaste château d’environ 1400 m² habitables.
Le rez-de-chaussée et le 1er étage offrent une surface habitable d’environ 740 m² chacun, avec une hauteur sous plafond d’environ 4,5 mètres.
Au rez-de-chaussée, en pénétrant par la porte principale, on accède à l’intérieur de la porterie. Vous y remarquerez une mosaïque aux tesselles d’or au plafond et des fresques d’ancres marines.
A gauche, un vestibule avec départ de l’escalier d’honneur du Ier empire en bois qui mène au 1er étage.
Dans le prolongement du vestibule : la salle à manger d’honneur ; un bel espace noble entièrement boisé au naturel (env. 55 m2), orné d’une imposante cheminée rocaille Louis XV et de beaux vaisseliers. Au plafond, une croix de Malte en gypse.
Plus loin, un salon vouté en croisées d’ogives, souligne un trait d’architecture, caractéristique du Moyen-Age. Les parquets sont à chevrons comme dans tout le château. Une double porte donne accès à la souillarde pour la vaisselle avec son évier en pierre et zinc.
De la salle voutée, qui fait office de salon de réception aujourd’hui, on accède au vestibule d’honneur du XVIIIe siècle avec son escalier en pierre blanche lorraine et sa rampe en fer forgé signée Jean Lamour, puis en enfilade, le grand salon Louis XV qui se situe dans l’aile gauche. Tout ici n’est que boiseries et riches décorations comme ces fresques de cornes d’abondance. On remarque, là aussi, une très belle cheminée Louis XV, de style rocaille, et un double fenêtrage.
Le Grand salon est prolongé par un autre salon, dit « salon aux oiseaux», entièrement en boiseries Louis XV et orné d’une cheminée rocaille en marbre blanc. Il est décoré d’un mobilier d’époque Restauration et d’un billard français (Charles X). Les plaques de cheminée sont toutes aux armes de Guillaume Tavernier de Boullonge, trésorier de l’extraordinaire des guerres de Louis XV, qui a fait reconstruire le château en 1766.
La tour Sud abrite sous sa voute en berceau (ancienne chapelle du château) un wc et une lingerie avec cheminée.
Passé la salle à manger du personnel (prévue pour 15 personnes) qui jouxte la cuisine, vous parviendrez dans une pièce étonnante à la blancheur éclatante. Cette laiterie, tout en pierre sculptée, se devait d’être d’une propreté irréprochable. Elle est richement décorée d’une collection de cuivres et d’étains (*).
Plus loin, on arrive dans la tour carrée Nord abritant une pièce voutée (on est là, tout comme dans la cuisine, la salle à manger d’honneur et le salon qui la jouxte, dans l’ancien corps de logis du moyen âge) qui servait de salle des gardes. De là un escalier en vis en pierre mène au 1 er étage. L’aile droite présente une série de salons au rez-de-chaussée, une cuisine d’été et un wc à laquelle on accède par une porte extérieure qui donne sur la cour des communs.
Dans l’aile gauche, après avoir emprunté l’entrée protégée par une belle marquise, vous découvrirez à l’étage la chambre dite de Napoléon. La petite histoire dit qu’il y aurait passé une nuit ! Cette chambre, aux dimensions généreuses, possède des boiseries et une alcôve Louis XV qui s’intègre harmonieusement avec du mobilier, une cheminée et un trumeau du premier empire. C’était la chambre du Duc Decrès. De son cabinet de travail avoisinant, se dégage une note chaleureuse, grâce à un papier peint dit « en Abeilles » aux tons jaunes pâle. L’atmosphère est ici presque « intimiste », malgré le poids de l’histoire qu’elle renferme. On peut imaginer que le volet maritime de la campagne d’Egypte ait été élaboré dans cette pièce….
Derrière l’alcôve, un cabinet de toilette et un escalier dérobé vers une chambre de domestique en entresol.
Toujours à l’étage, une salle de bains donne sur un couloir qui s’étire en longueur pour desservir la chambre du Duc, son cabinet de travail et un palier qui ouvre sur une bibliothèque. Les cartes marines du Duc Decrès apportent une touche d’exotisme dans ce lieu dédié aux voyages, à l’exploration.
Exploration que vous pourrez prolonger en empruntant le couloir qui part de la bibliothèque et qui dessert la chambre et le salon du Duc D’Albufera.
L’étage de la tour Sud comprend deux chambres dont l’une avec de belles boiseries Louis XV et une alcôve, une salle de bain et un wc.
Plus loin, sur le palier de l’escalier d’honneur, qui conduit à l’entrée principale, vous buterez sur une imposante porte cloutée, gainée de cuir, qui marque le passage vers les appartements de la Duchesse Decrès. Un appartement, avec vue sur le parc, lui été entièrement dédiée avec une suite complète : chambre avec boiseries Louis XV et cheminée rocaille de marbre blanc, porte dérobée sur un dressing, (ancien passage dissimulé) cabinet de travail avec cheminée, salle de bains avec wc, salon avec boiseries Louis XV et cheminée rocaille, puis une chambre en boiseries donnant sur une petite salle de bain. Dans cet espace intime, à l’échelle du lieu, les boiseries louis XV et une porte dérobée se prêtent au jeu d’intrigues romanesques.
Il n’en est pas de même avec les appartements du Marquis de Bonnevilliers, situés dans l’aile droite. Composée d’un grand salon et d’une chambre suivie d’une salle de bain avec wc dans la galerie, cette suite est marquée d’une empreinte plus masculine.
D’autres pièces, notamment dans les tours et au rez-de-chaussée, côté Nord, dont une cuisine d’été, constituent le tout ou presque.
En effet, nous nous arrêterons la pour laisser encore un peu de place à la surprise quand vous découvrirez toutes les pièces de ce château qui en compte plus de 35. Quelques minutes vous seront nécessaires pour vous situer dans cette demeure d’exception, chargée de la grande et de la petite histoire ; celle des anecdotes qui ne manqueront pas de surgir ou encore celle des invisibles, peuple de domestiques, dont on retrouve la trace émouvante au grenier….
* : le mobilier n’est pas compris dans la vente.
Les dépendances comprennent : boulangerie, bucher, grande grange, deux écuries, sellerie, un logement de service à l’étage, remise à voitures, atelier, vacherie, bucher poulailler, pigeonnier. Les plafonds de l’écurie sont récents mais le reste des pièces est en état d’origine. La chaudière au bois des écuries, révisée en 2021, devra être relancée.
La maison du gardien, sur caves voutées, se compose d’un séjour avec cuisine, de trois chambres, d’une salle de bain et de deux chambres à l’étage. Elle est chauffée par une chaudière fioul et dispose d’un potager avec remise à outils et d’un chenil.
A l’extrémité Sud du domaine, se trouve l’imposante grille d’honneur, récemment restaurée. Laissons-nous guider par le tintement léger de la rivière Sueurre, qui parcoure le domaine, et pénétrons dans le parc. En remontant un agréable chemin en sous-bois, dits « des 3 sources », vous emprunterez trois ponts qui enjambent plusieurs bras de la rivière. Vous laisserez sur la droite un étang aux eaux immobiles et sombres qui contrastent avec le frémissement, en aval, d’une petite cascade. Une ancienne gloriette, témoin d‘un passé, lui aussi glorieux, jouxte un ancien vivier, autrefois empoisonné. En remontant l’allée cavalière vers le château, la fraîcheur des grands arbres vous fera oublier un instant la canicule.
D’autres n’en auront que faire, comme ses enfants piailleurs qui pourraient s’éclabousser et jouer sur la plage aménagée à leur intention au bord de la Sueurre. Plus loin, un ancien théâtre de verdure en demi-cercle, occupe l’emplacement du jardin renaissance bordé par deux tourelles et une roseraie. Un pigeonnier, droit comme un I, fait office de point de ponctuation minéral dans un environnement végétal. Le parc à l’anglaise marrie bois (environ 1,5 hectares), prairies, rivières et sources. Il est clos d’un mur en pierre et d’un grillage. En surplomb, avec la façade du château dans le dos, on devine les vestiges d’une orangerie construite en 1830. Un cadran solaire trône au milieu de la cour d’honneur. Tourné vers son parc dessiné en 1855 pour la Princesse Mathilde, le domaine s’étendait autrefois jusqu’à la forêt qu’on aperçoit au loin. Des bosquets d’arbres bordent de chaque côté une pelouse en pente douce, prolongée par des prés bucoliques. Aucune balafre de la modernité ne vient perturber ce paysage immuable, digne d’une peinture d’un William Turner posthume. De toutes les chambres qui donnent sur la façade Sud-Est, vous vous laisserez entrainer par la vue et une atmosphère délicieusement romantique, peuplée de rêveries et d’aubes automnales.
L’ensemble offre une contenance totale de 4ha 73a 60ca.
Cabinet LE NAIL – Aube - M. Michel FLOIRAT : 02.43.98.20.20
Michel FLOIRAT, EI, inscrit au Registre Spécial des Agents Commerciaux sous le numéro 404 179 657.
Nous vous invitons à consulter notre site internet Cabinet Le Nail ( www.cabinetlenail.com ) pour parcourir nos dernières annonces ou en savoir plus sur ce bien
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur : www.georisques.gouv.fr
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